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Les p'tits trucs de Béné

12 février 2018

Utopaille sous la neige...

Bonjour, boujour !

Juste un petit message pour vous dire que sur le blog d'Utopaille, vous pourrez découvrir quelques photos :

- de la maison et des jardins vus du ciel et sous la neige

- de quelques unes de nos poulettes

- d'une plante sauvage dont on se régale en ce moment

et bien-sûr, de Malow et Pelure !

Merci à tous ceux qui se sont ré-abonnés sur le nouveau blog ! (et du coup, désolée pour cette sur-sollicitation, puisque vous avez déjà reçu le nouvel article).

A très bientôt (mais pas sur ce blog)

Béné

www.utopaille.fr

 

En février : que trouve-t-on sous la neige d'Utopaille ?

Bonjour ! Comme début décembre, la neige est venue nous faire un petit coucou, puis la voilà à nouveau disparue ... Mais on a eu le temps d'immortaliser ce moment, pour le partager avec vous. Voilà d'abord une vue d'ensemble, avec nos essais pour l'implantation des chemins, en haut à droite de la photo.

https://www.utopaille.fr

 

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4 février 2018

Ca déménage !

Bonjour à tous,

Merci aux derniers abonnés qui viennent de nous rejoindre, et à ceux qui sont là depuis plus longtemps.

Vous êtes nombreux à m'avoir fait la remarque en off que ce blog ne semble plus guère bouger (et en plus, j'ai terminé en vous assommant avec les articles pour préparer ma conf alternatiba ! En les regardant avec un peu de recul, je vous présente mes excuses, car on peut pas dire que ça soit digeste ! ;-))

Mais bon, j'ai une petite excuse : depuis un petit moment, avec l'aide d'un complice dont je tais le nom, je suis en train de travailler sur le site internet d'Utopaille. 

Pour ceux qui ne le savent pas, Utopaille (un peu d'utopie, un brin de paille !), c'est le nom du restaurant qui existait ici avant que nous arrivions en Creuse, et qu'avec l'accord d'Henry et Béatrice, nous allons conserver. 
Le site internet comporte un blog, et c'est là désormais que je laisse aller les mots : courrez-y vite, vous avez déjà raté 2 articles !

cardamine utopaille - mâche

www.utopaille.fr

Vous avez également la possibilité de vous abonner pour recevoir les articles du blogs qui seront, espérons le, plus fréquents que par ici !

Je vous attends avec impatience !

A bientôt,

Béné

 

15 septembre 2017

Conclusion : vous avez dit santé ?

humanité - 1

Et voilà, cette série touche à sa fin. C'est probablement un soulagement pour certains !

Cet exposé s'est essentiellement intéressé à notre propre santé, mais il me semble important d'ouvrir notre réflexion à l'impact de notre alimentation sur la santé dans un cadre plus large :

  • la santé des animaux
  • la santé des personnes qui travaillent dans les abattoirs pour donner la mort par procuration
  • la santé de la planète
  • la santé des peuples qui sont exploités pour permettre à nos pays occidentaux de consommer de la viande à tous les repas, pour un prix qui n'est pas le bon.

Sur la santé des animaux, ce n'est un secret pour personne. Les modes d'élevage avec une forte concentration d'animaux favorisent la propagation des maladies. Les traitements systématiques aux antibiotiques génèrent des résistance, on en a parlé. Et je trouve terrible les abatages massifs dont on a entendu parler ces derniers temps. Pensons aussi aux impacts croisés entre animaux sauvages et élevages : les maladies sont transmises dans les 2 sens...

Sur la santé des personnes qui travaillent dans les abattoirs, c'est déjà plus confidentiel : c'est un secteur où les risques sur la santé, tant physique que psychique sont les plus élevés. Ce sont eux qui font le sale boulot à la place des consommateurs. Et on pointe les individus du doigts lors de déviances cruelles comme ça a été le cas cette année, alors qu'à mes yeux, c'est le système qui en est responsable.

Sécurité au travail, prévention risque professionnel. Officiel Prevention, annuaire CHSCT

Sécurité au travail, équipement de protection et prévention accidents du travail avec Officiel Prévention. Aide aux responsables de la sécurité en entreprise: évaluation et prévention risque professionnel, amélioration conditions de travail

http://www.officiel-prevention.com

Sur la santé de la planète, l'élevage est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre...

Focus: Les impacts de l'élevage sur l'environnement

L'enjeu consiste à concilier deux demandes: les produits animaux et les services environnementaux

http://www.fao.org

 

Employés d'abattoirs : les autres victimes de l'industrie de la viande

Kristina Mering est étudiante en maîtrise de sociologie à l'Université de Tallin (Estonie). Elle a interviewé des employés d'abattoirs sur leur rapport avec les animaux et leur travail. Cette série d'entretiens fut réalisée auprès de travailleurs du plus grand abattoir d'Estonie.

http://www.la-carotte-masquee.com

 

Et sur la santé des peuples, notamment via la faim dans le monde... même si cette dernière a des racines politiques importantes.
L'élevage est responsable de 90% de la surface détruite dans la forêt amazonienne (pour produir du soja OGM qui nourrit le bétail. De plus, il faut bien plus de calories pour faire un kilo de viande que pour produire un équivalent en végétal : consommer directement les végétaux permettrait à plus d'humains de manger à leur faim...
[je vais revenir vous donner des sources...]

-----------

Et voilà, j'arrête de vous casser les pieds ! Mais c'est votre tour, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires. Cela me sera utile pour finir de me préparer pour la conférence !

Je vais venir mettre à jour cet article avec une bibliographie, dès que le maître du temps me le permettra... mais en attendant, c'est l'heure du thé !

14 septembre 2017

Les freins au passage à une alimentation végétale

jardin - 2

Décider de passer à une alimentation végétale n'est pas une décision facile et anodine et de nombreux obstacles se dressent sur le chemin de la transition...

Annoncez à vos proches que vous avez décidé de passer à une alimentation végétale, et il y a de fortes chances que vous déclenchiez colère ou au moins incompréhension. Considérons qu'il s'agit d'une preuve d'amour !
Aujourd'hui, l'alimentation végétale en France véhicule une mauvaise image, synonyme de privation de plaisir (il parait que la consommation de boulgour ne fait pas rêver, que les carottes et les salades, c'est pour les lapins, et le soja, n'en parlons pas !). Du coup, cette décision qui bien souvent est rationnelle et réfléchie devient une source de complication des relations humaines, que ce soit en famille, entre amis ou dans l'entreprise.

Heureusement, les choses sont différentes dans les autres pays, anglo-saxons notamment, ce qui nous laisse espérer (tout comme le développement de l'offre végétale dans les restaurants), que les choses vont évoluer dans le bon sens.

Une fois cette "épreuve sociale" passée ou acceptée, voyons quels sont les aspects qui peuvent sembler compliqués lors de la transition vers une alimentation végétale.

Afin de ne pas faire n'importe quoi et éviter de se retrouver avec des carences diverses (dont au passage la consommation de produits animaux ne protège pas toujours, ou pas totalement, mais qui sont mis en exergue dès que l'on évoque le fait de les éviter), il va être nécessaire de comprendre quelques principes de diététique et d'équilibre alimentaire.

L'avantage de ce travail est que l'on s'alimente d'une façon plus consciente, et que l'on découvre de nouveaux produits : tout le monde ne connaît pas les graines de Chia, les graines germées, le tempeh ou le seitan, les purées d'oléagineux, ... et surtout leur utilisation en cuisine. Ce sont des choses que je trouve passionnantes à découvrir.

Les craintes de carences sont notamment portées par le discours étatique et médiatique dominant.

En France, les communications de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) sont plutôt timorées sur l'intérêt de l'alimentation végétale. Et un décret impose la consommation de produits animaux dans les cantines scolaires.

Arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire | Legifrance

Vous êtes dans : Accueil> Les autres textes législatifs et réglementaires> Arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire

https://www.legifrance.gouv.fr


 A l'étranger, les autorités sont bien moins tranchées et plus ouvertes sur le thème de l'alimentation végétale, certains ayant mis en place une journée sans viande par semaine, et les agences officielle émettent des avis clairement positifs sur l'alimentation végétale.

  • Par exemple, l'American Academy of Nutrition and Dietetics indique que "les alimentations végétariennes et végétaliennes bien équilibrées sont saines et nutritionellement adaptées, et peuvent apporter des bénéfices de santé dans la prévention et le traitement de certaines maladies. Ces alimentations sont appropriées à tous les âges de la vie, y compris la grosses, l'allaitement, la petite enfance, l'enfance, l'adolescence, ainsi que pour les personnes âgées et les athlètes"[$$]. 
    Il en est de même pour le NHS britannique, l'USDA (United State Department of Agriculture), le Conseil National de la Santé et de la Recherche Médicale australien...

    L'absence de prise de position claire des autorités sanitaires françaises rend possible la publication d'articles plus ou moins loufoques dans les médias pour attiser les craintes concernant les alimentations végétales.

    Deux exemples, dont le 1er est le plus absurde car le véganisme n'est pas un régime amaigrissant (et c'est bien plus qu'un régime !), il n'a donc pas sa place dans ce type de comparatif ! (les 6 autres sont des régimes amaigrissants, dont une majorité de type commercial). L'alimentation végétale peut conduire à une perte de poids du fait du rééquilibrage alimentaire auquel il tend et l'obésité est nettement moins fréquente dans le cadre d'une alimentation végétale bien menée, mais je n'ai jamais lu de littérature sérieuse qui mette en avant cet aspect. Et mon expérience personnelle confirme qu'une alimentation végétale "plaisir" ne fait pas du tout perdre de poids si on avait par ailleurs déjà une alimentation relativement équilibrée ! ;-))

    Sept régimes au banc d'essai

    FAIT DU JOUR. A l'approche des vacances, les Français sont nombreux à tenter de perdre des kilos. Etre moins gros fait du bien. Mais pas à n'importe quel prix. Voici notre palmarès. Il y a des moments où l'on pense avoir atteint les limites de l'absurde. Mais non, elles continuent d'être sans cesse repoussées.

    http://www.leparisien.fr

    Et celui-ci, qui sans arguments précis crie au loup, et joue sur les craintes liées aux enfants.

    Mode vegan : pourquoi il faut épargner les enfants

    AVIS D'EXPERT -Ce type d'alimentation conduit les enfants vers des déficiences nutritionnelles dont ils subiront les conséquences tout au long de leur existence. Les adeptes de cette mode dite "vegan" (végétalisme) qui consiste à rejeter tous les produits provenant de l'exploitation des animaux se multiplient.

    http://sante.lefigaro.fr

    Et pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de ce type de littérature, plusieurs blogs demontrent le manque de neutralité de leurs auteurs. En voici un exemple :

    Ces 3 nutritionnistes qui nagent en plein conflit d'intérêts

    Cela n'a pas dû vous échapper. Les articles qui décrédibilisent le véganisme sont de plus en plus nombreux, à grand renfort de propos de nutritionnistes pointant du doigt une supposée dangerosité du végétalisme. Récemment par exemple, Le Parisien classait le régime végétalien comme " le plus dangereux " de 7 régimes au banc d'essai et lui attribuait la note de 0,5/10 (après le régime Dukan, #LaGrosseBlague).

    http://www.la-carotte-masquee.com

 Alors quels sont les risques de carence les plus souvent montrés du doigt, et comment y répondre ?

  • Les protéines

    Voir le petit article que j'ai déjà partagé avec vous : il est parfaitement possible de répondre aux besoins du corps humain assez simplement : la combinaison des céréales et des légumineuses est notre amie ! Cette association n'est pas une invention moderne, elle est pratiquée par de nombreux peuples sur tous les continents depuis bien longtemps !

  • Le calcium

    Mais oui bien sûr, il faut manger des yaourts et du fromage pour disposer de calcium. Sinon, c'est l'osthéoporose assurée !
    Pourtant, c'est étrange : c'est dans les pays qui consomment le plus de produits laitiers que l'on constate le plus de cas d'osthéoporose. Une simple coïncidence ?

    Nous avons tous en tête que les produits laitiers contiennent du calcium, mais nous ne savons pas toujours que :
    - ils sont également plus acides que les légumes, ce qui obligerait les reins à puiser dans les réserves de calcium (les os) pour neutraliser cette acidité
    - l'eau, y compris celle du robinet offre un apport non négligeable en calcium
    - pour améliorer notre capacité à assimiler le calcium, il faut de la vitamine D : 15 minutes d'exposition au soleil par jour en été permet de la synthétiser. Et quelque soit le type d'alimentation, un apport complémentaire peut être bienvenu en hiver.
    - il y a du calcium dans de nombreux végétaux : sésame, choux chinois et autres, amandes, soja, brocolis, noix...

    Les produits laitiers, "nos amis pour la vie" ?

    Le lait est-il vraiment une boisson saine ? En 1954, c'était limpide, il fallait en boire pour "être fort, studieux et vigoureux" : Pierre Mendès France, président du Conseil, instituait le verre de lait à l'école, une potion contre la malnutrition.

    https://www.sciencesetavenir.fr
  • Le fer

    Quelque soit le régime alimentaire, la carence en fer, ou anémie, guette. Pour ma part, je l'ai rencontrée bien avant de m'intéresser à l'alimentation végétale, et chez des personnes absolument pas concernées par ce sujet. Les dons du sang sont une occasion de se rendre compte de la fréquence des anémies...
    Et dans ce cas, on vous conseille généralement de manger de la viande rouge. Cliché ! Le fer n'est présent à des teneurs élevées que dans le boudin et le foie de porc ou de veau. A condition que la cuisson ne le dénature pas. En effet, il existe 2 types de fer : héminique et non héminique.
    Par défaut, celui de la viande est héminique, et il est mieux absorbé pas le corps humain. Sauf que la cuisson le transforme en partie en fer non-héminique, celui des végétaux, qui est moins bien assimilé, sauf à consommer de la vitamine C.
    Conclusion : on trouve du fer en plus grandes quantités dans les végétaux (levure maltée, lentilles, pois chiches, quinoa mais pas tant dans les épinards !), et pour le rendre assimilable, les fruits sont nos alliés !

  • La vitamine B12 

    Cette vitamine, la Colabamine, permet à l'organisme de fabriquer des cellules et globules rouge, ainsi que le bon fonctionnement des cellules nerveuses et de celles qui composent le tissus osseux. Elle est donc indispensable à la croissance et à une bonne santé en général.
    Une carence en B12 n'est pas détectable immédiatement (notamment car elle est stockée dans le foie), mais elle peut avoir des conséquences graves.
    Cette vitamine se trouve essentiellement dans les abats des animaux, mais également dans les crustacés, les oeufs et le fromage. Cela ne semble donc pas vraiment poser question pour une alimentation végétarienne. Cela le devient pour l'alimentation végétalienne, c'est pourquoi il est recommandé de se supplémenter en B12.
    3 informations complémentaires sur la B12 :
       - la B12 est détruite par la chaleur. Or il est rare de manger des abats crus ! Les carences peuvent se produire même pour les personnes dont l'alimentation est carnée.
       - Le corps est capable de synthétiser de la B12, mais très bas dans l'intestin, donc cette dernière disparaît en grande partie dans les selles, ce n'est donc pas une ressource disponible.
       - Certains végétaux (consoude, algues, ...) contiendraient un type de vitamine B12, mais qui ne serait pas une forme assimilable.

    La supplémentation en B12 provient souvent en France de comprimés, mais dans les pays anglo-saxons, elle est mise à disposition dans certains aliments enrichis.


    La vitamine B12 | Dr. Schweikart

    La vitamine B12 (Cobalamine) provient de micro-organismes (bactéries) et du fait de son rôle essentiel pour la santé, reçoit parfois le sobriquet de „reine des vitamines". La cobalamine est un des co-enzymes essentiels qui participent au métabolisme de toutes les cellules reproductrices, notamment la formation des globules sanguins, des nerfs, du matériel génétique et du métabolisme des protéines.

    http://www.vitamine-b12.net

Pour conclure sur les risques de carence, certains disent qu'il faut être expert pour être en bonne santé avec une alimentation purement végétale. C'est exagéré, mais il est important de bien varier et équilibrer son alimentation (et ce, quel que soit le régime alimentaire d'ailleurs !), penser à la sensibilité de certains nutriments à la chaleur (d'où l'intérêt de l'alimentation crue), et s'assurer une source de vitamine B12 naturelle ou de synthèse.

A très bientôt pour la conclusion !

 

 

 

14 septembre 2017

Les motivations "santé" d'une alimentation végétale

 

jardin - 1

Il faut parfois, au début notamment, faire preuve d'une motivation forte pour adopter et conserver une alimentation végétale. Si on se cantonne à l'aspect santé de cette décision, quels arguments pouvons nous retenir ?


1/ Les apports d'une alimentation végétale

  • Richesse en fibres, minéraux, vitamines et anti-oxydants

    La richesse en fibres, minéraux, vitamines et anti-oxydants de l'alimentation végétale pousse à penser que son adoption diminue le risque de diabète de type 2, voire permet de mieux contrôler un diabète existant (effet de lissage des pics de glycémie).

    Il est intéressant de noter que l'association Diabète Quebec encourage ses membres, et les personnes diabétiques en général, à passer à une alimentation végétale pour mieux contrôler leur maladie, alors qu'on ne trouve rien de tel sur le site de la fédération des diabétiques en France (tout juste les diabétiques sont-ils encouragés à consommer plus de fruits et légumes ! (ce qui n'est pas vraiment étonnant, puisque la fédération se repose sur les recommandations du PNNS (Programme National de Nutrition Santé) dont l'impartialité semble laisser à désirer...

    Le végétarisme et le diabète

    Adopter une alimentation végétarienne bien structurée peut convenir à une personne diabétique et s'avère même bénéfique. Que vous considériez le végétarisme ou non, remplacer de temps à autre un repas de viande par des mets à base de

    http://www.diabete.qc.ca

     

    De plus, une alimentation riche en produits d’origine végétale est souvent conseillée dans le cadre de la prévention du cancer, notamment du fait de la richesse en fibres des légumineuses, qui serait utile pour lutter contre le cancer colorectal et les cancers gastro-intestinaux. Il s'agit des fibres naturellement présentes dans les fruits et légumes, et non de celles des suppléments alimentaires : inutile donc de se précipiter sur un régime riche en fibres, il faut rester à l'équilibre. De plus, la recherche évolue constamment sur le sujet, donc c'est un domaine pour lequel prudence et modération sont de mise...

    Alimentation - Réduire les risques de cancer | Institut National Du Cancer

    Alimentation - De nombreuses études ont mis en évidence l'influence des facteurs nutritionnels sur le risque de développer un cancer, même s'il reste des inc

    http://www.e-cancer.fr

     

    Quel rôle pour les légumineuses dans la prévention du cancer ?

    Accueil " Actualités " Quel rôle pour les légumineuses dans la prévention du cancer ? Mardi, 2 Février 2016 La " Food and Drug Organization " (FAO) des Nations Unies a déclaré 2016 'Année internationale des légumineuses'. Par ce geste, la FAO veut mettre en avant l'utilité de ce groupe d'aliments (lentilles, haricots, pois, etc.)

    http://www.cancer.be

     

2/ Les apports d'une baisse ou suppression des produits animaux : ce que cela nous évite d'ingurgiter !

Si les apports en soi d'une alimentation végétale font encore l'objet de recherches et discussions, les avis d'experts sont plus convergents sur les bienfaits du changement de comportement alimentaire que cela induit : aujourd'hui, il reste difficile de consommer des plats préparés uniquement végétaux, ce qui évite bien des problèmes ! De plus, la majorité de ces plats se trouvent dans les magasins bio, ce qui limite quelque peu les risques. Mais cela va-t-il durer ?

Voici quelques impacts positifs par défaut d'un passage conscient à une alimentation végétale :

  • Pathologies et autres indésirables liés à la consommation de viande

    Un rapport de la FAO datant de 2013 indique que les 70% des nouvelles maladies qui ont touché les humains dans les dernières décennies étaient d'origine animale. Le simple fait de ne pas consommer ces produits permet donc de diminuer notre exposition à ces éléments toxiques.

    Face à la hausse des maladies d'origine animale, il faut une nouvelle approche de santé

    16 décembre 2013, Rome - La croissance démographique, l'expansion de l'agriculture et l'essor de filières alimentaires mondiales ont considérablement modifié la façon dont les maladies apparaissent, franchissent les barrières d'espèces et se propagent, affirme un nouveau rapport de la FAO paru aujourd'hui, World Livestock 2013: Changing Disease Landscapes .

    http://www.fao.org

    Quelques noms "célèbres" de virus et bactéries pathogènes responsables de problèmes : Listeria, Salmonella, Campylobacter, Escherichia coli... Ces agents ne sont pas présents que dans les produits animaux, mais ces derniers sont des vecteurs qui facilitent leur diffusion.

    De plus, les animaux d'élevage sont très exposés aux antibiotiques, et même le site du ministère de l'agriculture alerte sur la consommation d'antibiotiques vétérinaires (tout en justifiant son utilisation massive : du fait des concentrations d'animaux, on applique une médecine de population et non d'individus => malade ou pas, tout le monde y passe ! ), et a adopté en 2011 un "plan d'action pour l'utilisation raisonnée des médicaments vétérinaires". Ce même site officiel expose également l'impact en domino sur la santé humaine.

    Questions / réponses : les antibiotiques à usage vétérinaire et l'antibiorésistance

    Les antibiotiques sont des médicaments capables d'entraîner la destruction (effet bactéricide) ou l'arrêt de la multiplication (effet bactériostatique) des bactéries. Un grand nombre d'antibiotiques sont des molécules naturelles, fabriquées par les micro-organismes eux-mêmes : des champignons ou d'autres bactéries. Ils les produisent pour éliminer les bactéries concurrentes avec lesquelles ils sont en compétition dans leur biotope.

    http://agriculture.gouv.fr
  • Le mercure

    Pour l'OMS, le mercure est l'un des 10 produits chimiques les plus préoccupants pour la santé, et il arrive dans l'alimentation humaine par le biais du poisson et des crustacés. Plus le poisson est gros et gras, plus il est susceptible d'avoir une forte teneur en mercure. En effet, le mercure n'étant pas éliminé par le corps, il s'accumule. Côté santé, c'est sur le système nerveux qu'il a un impact négatif.

    L'article de l'OMS indique que le mercure est naturellement présent dans l'écorce terrestre, mais que la principale cause de libération dans l'environnement sont les activités humaines : centrales électriques au charbon, utilisation domestique de ce minerai pour le chauffage et la cuisine, processus industriels, incinérateurs de déchets et extraction minière du mercure, de l’or et d’autres métaux.
    Ce dernier point me donne l'occasion de sortir de l'objet initial de cet article pour vous dire qu'il y a actuellement en Creuse un risque non négligeable d'ouverture de nouvelles mines d'or, notamment sur la commune de Lussat, juste à côté de l'étang des landes, espace naturel que certains d'entre vous ont eu l'occasion de venir visiter. La Cominor a obtenu un permis de prospection, et bien que les habitants et citoyens aient donné un avis négatif, c'est l'état qui tranchera sur la suite. Pas rassurant pour l'écologie...et la santé !

    Mercure et santé

    Le mercure est un élément présent dans la nature que l'on retrouve dans l'air, l'eau et les sols. L'exposition au mercure, même à de petites quantités, peut causer de graves problèmes de santé et constitue une menace pour le développement de l'enfant in utero et à un âge précoce.

    http://www.who.int

    Cet aspect nous fait relativiser les "bienfaits" de la consommation de poissons, dont la cuisson détruit en partie les précieux oméga-3, mais pas le mercure... Pour y pallier, la consommation de graines de lin, de chia voire de chanvre (disponibles dans tous les magasins bio, elles se glissent dans vos gâteaux, saupoudrent vos salades...) apporte ce qu'il faut en omega-3. Et en ce qui concerne le phosphore souvent associé avec le poisson, on le trouve en plus grande quantité dans les lentilles, les graines de courge ou de tournesol ! 

  • Les maladies cardio-vasculaires

    Le fait de consommer peu ou pas de viande a un effet sur les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires : baisse de la pression sanguine, du taux de lipides et de glucose sanguin. Le taux de cholestérol est également plus bas chez les végétariens et encore plus chez les végétaliens.


    Santé: Être végétarien réduit les risques de maladies cardiovasculaires

    SANTÉ - Manger du boulgour, ça ne fait pas rêver mais pourrait bien vous sauver la vie. Être végétarien réduirait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires comparativement aux personnes consommant de la viande et du poisson, selon une vaste étude menée au Royaume-Uni et publiée mercredi 30 janvier aux États-Unis.

    http://www.huffingtonpost.fr

 

  • Charcuterie aux nitrites

     Ce n'est maintenant plus un secret pour personne que la consommation de charcuterie présente des risques, tant du fait de la richesse en matières grasses saturées de ces produits, que du fait des procédés industriels utilisés, notamment en France : en effet, certains pays ont commencé à faire évoluer leurs pratiques, notamment sur l'utilisation des nitrites, mais ce n'est pas le cas chez nous.

    Les dangers de la charcuterie bourrée de conservateurs !

    Sur France 2, l'émission " Cash Investigation " s'est donné pour mission de révéler ce que l'on souhaite cacher. Cette semaine, elle a mené l'enquête sur la fabrication du jambon. Pourquoi le jambon est-il rose ? Pourquoi a-t-il la réputation d'être bon pour les enfants ?

    http://genie-alimentaire.com

     

    E250 - Nitrite de sodium - Conservateurs - ADDITIF ALIMENTAIRE - Webadditifs

    Grand guide des additifs alimentaires. Lesquels sont dangereux? Lesquels sont hallal? Un blog pour decripter les étiquettes. Vous pouvez déposer vos commentaire et parler des dangers des additifs.

    http://www.les-additifs-alimentaires.com

     

    Nitrite de Sodium E250 - Les 5 dangers de cet additif alimentaire

    Le nitrite ou le nitrate de sodium (E250) présente-t-il un danger pour la santé ? Si oui, quels sont les maladies associées à la consommation régulière d'aliments contenant de cet additif alimentaire ?

    http://dangereux.fr

    Certes, nous avons été habitués à certaines gammes de couleurs pour chaque produit, mais ce sont des sujets sur lesquels il est possible de travailler pour faire évoluer les perceptions. Et en attendant, une baisse voire suppression de leur consommation semble toute indiquée.

Les motivations liées à la santé sont rarement celles qui nous font passer à l'action (il n'y a qu'à regarder le cas de la cigarette ou de l'alcool...), mais autant voir ce côté positif des choses !
Pour certaines personnes, cela commence à compter lorsque les premiers signes de problèmes apparaissent. Un exemple célèbre de cette situation est le cas de Bill Clinton (les détails sont faciles à trouver sur le web si vous ne connaissez pas la petite histoire...)
Assez étrangement, il me semble que ce sont les motivations altruistes qui sont le plus facteur de changement, mais cela sort du cadre de cet exposé...

A bientôt pour la suite...

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14 septembre 2017

Alimentation végétale et santé : quelques définitions et préalable

Bonjour,

légumes - 1 (2)

Alors, je vous l'ai dit il y a quelques jours, je suis en train de préparer une petite intervention pour la prochaine édition d'Alternatiba en Limousin. 
Comme cela m'a conduit à potasser un certain nombre de choses, je me suis dit que tant qu'à faire, autant vous en faire profiter aussi, même si je prends le risque d'en perdre certains. J'espère qu'ils voudront bien me le pardonner.

J'ai 4 publications sur le sujet (cette intro, 2 parties et la conclusion), et après, promis, je reviens au jardin et à nos activités maraîchères, culinaires ou apicoles... Je vais vous les envoyer à quelques heures d'intervalle.

Le sujet de mon intervention est de faire le lien entre santé et alimentation végétale, et il sera suivi d'une intervention sur l'alimentation crue et le jeûne.

Pour commencer, quelques définitions (hyper simplifiées !): 

Végétarisme : alimentation qui ne consomme pas directement d'animaux : ni viande, ni poissons. Mais les oeufs, le lait, le fromage sont acceptés.

Végétalisme : alimentation qui ne consomme pas de produits d'origine animale : ni viande, ni poissons bien sûr, mais pas non plus d'oeufs, de produits laitiers, de miel...

Véganisme : Mode de vie, système de pensée qui refuse l'exploitation animale sous toutes ses formes. Cela ne se limite donc pas à l'alimentation, mais concerne aussi les vêtements, les produits d'hygiène et cosmétiques, les produits d'entretien...

Je précise que dans la suite de mon propos, je pars toujours du principe que l'on s'approvisionne avec des produits bio. En effet, je crois que l'on peut tout à fait consommer de la malbouffe végétale [1] !

Ici, le propos est d'aller vers une alimentation consciente et choisie : on sélectionne les produits que l'on accepte de consommer ou non, et pour ceux de l'on consomme, on se renseigne pour ne pas acheter à l'aveugle. Il ne suffit pas d'acheter du bio !
Le choix du bio n'est pas forcément une garantie à toute épreuve (qui n'a pas entendu parler des saumons bio qui contiendraient plus de mercure que les saumons sauvages [2] ? De plus, toutes les marques du bio industriel (ces mots vont mal ensemble, non ?) n'ont pas forcément d'engagements en termes d'éthique humaine et écologique [3]. Tous les produits bio ne se valent pas.

Mais il me semble que le bio est aujourd'hui le moins pire des choix pour la santé, avec une attention particulière pour les productions locales. Bio (avec ou sans étiquette) et local, c'est le pied !

Avant d'aller plus loin, il me semble honnête de préciser que mon alimentation actuelle est un peu plus que végétarienne, mais pas végétalienne puisque nous consommons les oeufs maison, du miel, et certains fromages. La santé n'est pas à l'origine de ma motivation dans le choix de cette alimentation, mais j'ai régulièrement l'occasion de me réjouir de ne plus être exposée à certains problèmes comme le cheval qui se prend pour du boeuf, ou les oeufs au fipronil !
Le partage de cette recherche alimentaire n'a pas pour but de convertir quiconque, vous êtes bien assez grands pour faire vos choix et les assumer !
Si ça peut tout au plus piquer votre curiosité, c'est intéressant, car il faut que l'on soit nombreux à s'interroger pour que les informations deviennent disponibles de façon plus transparente et argumentées. 
En effet, on trouve tout et son contraire sur le sujet, tant dans la littérature que sur le web, et il est parfois difficile de faire le tri et de déterminer qui donne les informations les plus fiables. J'ai essayé de sélectionner des sources crédibles.

J'ai fait dans les 2 articles à suivre des sélections et des zooms sur certains points, mais je suis persuadée qu'en matière de santé comme pour beaucoup de choses (comme le jardin notamment), il faut penser globalement, en système : il ne sert à rien d'en faire trop sur certains aspects si cela nous conduit à en négliger d'autres. L'exercice consiste à trouver un point d'équilibre...

 ----

[1] On trouve par exemple du sirop d'agave chez les hard discounters, qui est loin de ne contenir que du sirop d'agave ! Et les vinaigres balsamiques de "grandes marques" non bio contiennent majoritairement le colorant E150 (celui qui en plus de donner la couleur caramel pourrait contenir des résidus toxiques, voir cancérigènes)

Colorant E150b - Caramel II - procédé au sulfite caustique, Caramel de sulfite caustique

Informations compilées sur l'additif alimentaire E150b (Caramel II - procédé au sulfite caustique, Caramel de sulfite caustique), toxicité, caractéristiques et composition.

http://www.additifs-alimentaires.net

[2]

Le saumon bio est-il plus toxique que le conventionnel ?

A l'approche des fêtes de fin d'année, 60 millions de consommateurs a mené une enquête sur le poisson préféré des français: le saumon. Selon l'association, c'est un véritable carton rouge pour le saumon bio en l'occurrence. Y a-t-il vraiment raison de s'i

http://www.bioalaune.com

[3]

L'industrialisation du bio

Avec un chiffre d'affaires qui a augmenté de 19% en 2009 pour les produits bio, le secteur a le vent en poupe. Longtemps délaissé par les supermarchés et les industriels car considéré comme marginal, le bio est devenu pour eux incontournable. Le problème est que nous sommes face à une industrialisation du bio.

https://www.dangersalimentaires.com

 

12 septembre 2017

Une bonne protéine ? Quésako ?

Bonjour,

Dans mon article précédent, je vous ai parlé de l'amarante en disant que sa graine était une bonne protéine.

Et puis, cette phrase est revenue me hanter la nuit ! C'est quoi une bonne protéine ? Il a y des bonnes et des mauvaises protéines ? Ça m'a turlupiné, de ne pas savoir répondre à cette question. Et comme il semble que je suis pénible quand quelque chose me turlupine, c'est Laurent qui m'a apporté quelques références de son livre fétiche* pour répondre à ma question.

Au cas où vous vous poseriez aussi des questions (et si vous ne vous en posiez pas jusqu'ici, j'espère que ça va en susciter !), je vais essayer de vous retranscrire ce que j'en ai compris. Forcément, au passage je vais faire des approximations, désolée. Mais je suis très ouverte à lire vos commentaires pour rectifier le tir si besoin.

 Au début de l'histoire, il y a les acides aminés, une vingtaines de petites briques. Pour assembler ces petites briques, il n'y a pas des creux et des bosses comme sur les légos, mais des parties acides et basiques : comme les contraires s'attirent, les acides et les basiques peuvent se combiner. Ce sont ces petites briques que le corps humain va assembler en protéines pour se construire.

Sur la vingtaine d'acides aminés identifiés, il y en a 8 que le corps humain ne peut pas synthétiser : ce sont les 8 acides aminés dits "essentiels" qui doivent lui être apportés par l'alimentation.

légumes - 2

Lorsque l'on mange "des protéines", la digestion les redécoupe en acides aminés pour reconstruire ses propres protéines.
Ces protéines que l'on mange contiennent les 8 acides aminés essentiels dans différentes proportions : si un acide aminé est présent en faible proportion, il va limiter les possibilités de création de protéines. Les autres acides aminés ne pourront donc pas être assimilés. Ce n'est pas efficace pour le corps qui finalement va tirer peu d'avantages de la protéine initiale : on peut simplifier en disant que c'est une pauvre protéine, car ses apports en acides aminés sont en partie gâchés.

Si un aliment apporte des acides aminés dans des proportions équilibrées, il permet au corps de "transformer" le résultat de la digestion en plein de protéines. Pas de gâchis, c'est donc une bonne protéine !

Mais au cours d'un repas, on ne consomme pas qu'un seul aliment (ou très rarement !). L'idée est donc d'obtenir un bon apport en protéines ( = un approvisionnement équilibré en acides aminés permettant de créer les protéines dont notre corps à besoin) en associant des aliments qui sont complémentaires. C'est pour ça que l'on mange de la semoule avec les pois chiches du coucous, du maïs avec les haricots rouges...du pain grillé sous les mogettes...

légumes - 1 (1)

Ainsi, les céréales (semoule, pain ...) apportent la méthionine qui manque aux légumineuses (pois chiches, haricots...), et les légumineuses apportent la lysine qui manque aux céréales. (vous aurez deviné que lysine et méthionine sont 2 des 8 acides aminés essentiels**). L'association des 2 permet de construire des repas équilibrés, qui apportent largement ce qu'il faut au corps pour qu'il puisse construire ses propres protéines.

Et voilà, le mythe des protéines qu'on ne trouverait que dans la viande et le tofu est bien relativisé ! Nous avons bel et bien le choix.

Je vous souhaite à tous une belle journée !

Béné

PS : je vais bientôt intervenir dans une conf Alternatiba sur le sujet de l'alimentation végétale, alors si ce n'est pas clair ou que vous avez des questions, elles sont bienvenues pour m'aider à bien me préparer...

* COUPLAN F. : Guide Nutritionnel des plantes sauvages et cultivées (2011), Delachaux et Niestlé

DAVEAU G. : Le manuel de cuisine alternative (2014), Collection Domaine du possible chez Actes Sud

** Les 6 autres sont présents dans de bonnes proportions dans les céréales et les légumineuses

31 août 2017

Récoltes ... de graines !

Bonjour à tous,

Comment, on est déjà le dernier jour d'août ? Pas croyable ! Je n'ai rien vu passer...

Enfin si, j'en ai vu quelques uns d'entre vous passer nous voir, et c'était bien sympa !

J'espère que vous avez profité d'un excellent été, et que la rentrée qui approche s'annonce bien : pleine de changement et de nouvelles aventures ;-))

Pour ce retour, j'ai envie de vous parler d'une plante qui a illuminé notre jardin pendant tout l'été. Mon seul regret est de ne pas l'avoir photographiée plus tôt, quand elle était en pleine forme. Tant pis, voici une photo où elle est un peu flappy...

amaranthe - 4

 

Vous la connaissez ? 

C'est l'amarante. La quoi ? Oh, juste une plante cultivée depuis des siècles par les mexicains, et complètement oubliée ailleurs. Et c'est dommage car elle donne une petite graine très riche en protéines de bonne qualité. Et pour arranger le tout, elle pousse très bien dans les sols secs et pauvres... (toute ressemblance avec un certain jardin situé au centre de la France ne serait que pure et fortuite coïncidence !). 

J'ai repiqué de l'amarante à différents endroits du jardin. Elle a poussé à peu près partout, mais elle est clairement plus radieuse dans le mini châssis qu'elle partageait avec les salades : elle a beau supporter le sec, elle apprécie son petit coup d'arrosoir !

Les plants font plus d'un mètre de haut, et en début d'été, il n'était pas rare de voir Malow couché sous les amarantes (sur mes salades donc...). Les salades ont suffoqué (coupable = Malow ou les amarantes ? Peut-être un complot des 2...)

Capture d’écran 2017-08-31 à 20Les feuilles se mangent jeunes, en salade ou cuites comme les épinards. On a essayé, mais c'est trop dur pour moi de couper les feuilles d'une petite plante qui en a bien besoin pour grandir. Et une fois la plante grande, c'est pas vraiment fameux !

Au plus simple, vous pouvez la trouver sous forme de graines dans les magasins bio.  

On peut la cuire comme du quinoa, ou bien la faire germer. J'espère avoir bientôt l'opportunité de vous la présenter préparée.

Pour cela, il faut passer quelques étapes, et d'abord le séchage. A cette fin, j'ai reconverti nos casiers à vin (non pas qu'ils aient perdu tout usage, faites moi confiance ! Mais nous n'avons pas encore reconstitué nos stocks !).

 

amaranthe - 3

Les panicules (la frime !) sont attachés par des crochets sur les barreaux, et je secoue la tour à chaque passage. Le but est de récupérer les graines dans la toile cirée qui tapisse ce vieux tiroir. Dans un 1er temps, ça donne ça :

amaranthe - 1

Et après passage au tamis et un souffle "léger", on arrive à ça :

amaranthe - 2

 

Et il n'y a bientôt plus qu'à déguster !

Bon, le séchoir est un 1er essai rapido, histoire de baliser la route pour la prochaine récolte de graines comestibles, à savoir le quinoa.

Il semble que d'ici quelques temps, il sera prêt à récolter à son tour. Je vous tiens au courant !

Voilà, j'espère que vous allez vous précipiter sur vos livres de recettes (ou internet !) et nous dire en commentaire quelles recettes goûteuses vous avez dénichées à base de graines d'amarante...

amaranthe - 1 (1)

 

Avant de vous laisser à la préparation de la rentrée, je voulais faire un petit clin d'oeil à Sylvain : il y a 2 plantes avec lesquelles je n'ai généralement pas la main verte : les bonsaïs (ils sont tous morts rapidement) et les orchidées (mort plus lente, sans jamais re-fleurir).

Et là, oh miracle, cette magnifique petite orchidée a refleuri en début d'été, et elle est toujours belle ! Merci, c'est du plus bel effet sur le poêle... enfin, tant que le froid n'est pas revenu... !

Bises

Béné

29 juin 2017

Vive la délocalisation !

Voilà un titre qui va en surprendre plus d'un(e) venant de moi ;-))

Explication en images : Voici la plaque je nous avons découverte au détour d'une ballade à Crozant :

Délocalisation - 1

 

Un centre d'appel ! Bon, j'avoue, je ne suis pas rentrée, je ne sais pas comment est l'ambiance dedans, ni quel logiciel ils utilisent... mais le cadre me semble plutôt sympa ! En cas de coup dur, peut-être que je pourrais me reconvertir ! (mouais, il faudra que le coup soit vraiment dur...)

 

Délocalisation - 2

 

Au passage, Crozant a donné son nom à un mouvement de peinture, "l'école de Crozant". C'est un endroit où la Creuse est particulièrement belle, et on a croisé un groupe de peintres amateurs, avec leur "maître". Les ruines du château étaient joliment mises en couleur.

Bonne journée à tous,

Béné

15 juin 2017

Tadam !

Ca y est, on vient de manger nos 2 premières tomates !

tomates - 1 tomates - 2

Voilà quelques jours qu'elles finissaient de mûrir dans la serre. Mais je crois qu'il va falloir attendre un certain temps avant de manger les suivantes, car elles sont encore bien vertes ! Idem pour celles qui sont en pleine terre. 

Et pour les accompagner, j'ai préparé 2 petits artichauts violets.
Résumé en 3 images : sur pied, avant préparation, et après un petit passage aux ciseaux, car je l'avais oublié, mais un artichaut, ça pique ! Il y a une pointe au bout de chaque feuille !

artichaud - 3artichaud - 1artichaud - 2

 

Je crois qu'on va en planter plus pour les années à venir !

Bon appétit !

Béné

3 juin 2017

And the winners are...

Titi, Patricia et Benjamin !

Comment ça, vous ne voyez pas à quoi je fais référence ?

Mais si voyons, si je vous dis 100 arbres... en mars... Et bien le moment de faire le point est venu, et le verdict est tombé !

Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait un petit graphique ! 

Capture d’écran 2017-06-03 à 10

Alors, pour résumer, notre taux de résussite est de 23%, essentiellement sur les pommiers. Emportés par l'enthousisme, nous avons zappé d'identifier une petite vingtaine de greffe, et comme l'une d'elles a prise, ce sera la surprise ! 
En fait, il y aurra plus d'une surprise, car la plupart du temps, nous savons d'où viennent les greffons, mais pas à quelle variété ils correspondent !

Il y a une petite dizaine d'arbres pour lesquels l'aventure s'arrête là, mais les autres ont bien repris et pourront rejouer l'année prochaine (porte-greffe survivant signifie que la greffe n'a pas marché, mais que l'arbre a fait des branches en dessous) !

Bon, sinon, une semaine pas spécialement fun, en formation, avec cependant quelques clins d'oeil du passé : présentation des études de marché, et ce qui m'a le plus surprise, des "règles de l'art" de la relation multicanal !

cci - 1cci - 2

Au secours, je ne suis pas partie assez loin !!!

Bises

Béné

21 mai 2017

Et RE-merci !

Bonsoir,

Changement de thème pour cette 2eme journée de stage. Mission du jour : concocter un repas à base de plantes sauvages.

Si certaines plantes m'étaient connues, ce n'était pas encore le cas de la lampsane (photo), ainsi que du laiteron.

ste marthe - 1 (2)

Lors de la cueillette dans le jardin Mandala, petit tour dans la magnifique collection de Bonsaï de Yohann. On ne voit pas bien, mais il a vraiment des arbres superbes. C'est un vrai passionné de l'arbre.

2017 05 21 Ferme sainte marthe 52451

Au menu, nous avons préparé les fameux beignets de consoude : ça faisait un moment que je voyais la recette dans mes livres, mais le mot friture m'y avait fait renoncer. (je ne dis rien du goût, ce sera une surprise pour ceux qui y goûteront un jour...)

2017 05 21 Ferme sainte marthe 52465

Puis quiche à la consoude, pesto de plantain, chèvre frais aux fleurs de consoude, tarte amaranthe aux tomates séchées (là aussi, bonne révision, car la moitié de ma cueillette était fausse !), crêpes de sarrasin aux chénopodes, accras d'amaranthe...

et pour finir, cake chocolat-orties !

2017 05 21 Ferme sainte marthe 52479

On était tellement au plaisir de manger, qu'on a oublié de faire les photos ! mais cela vous donne une idée de la diversité des plats...

Ensuite, mais pas tout de suite après car on a un peut trop mangé je crois (!!!), petit tour des outils du jardin, essayage des biobêches, avec comparaison à la Grelinette. Puis retour en salle pour évoquer les purins (euh, pardon, les extraits fermentés !), décoctions, infusions... de plantes, à l'eau de pluie et non dans l'alcool de fruit ! (ça sera pour un autre stage !), et les associations de plantes.

On a pas résisté aux petits minous, pas bien vieux...

ste marthe - 2 (2)

ste marthe - 3 (2)

Encore une très belle journée, avec un petit groupe sympa et un guide-jardinier (Hervé Valoteau) vraiment super.

Au passage, on s'est rendu compte qu'on est déjà devenus chauvins : la Creuse, c'est vachement mieux que la Sologne ! Les paysages sont beaucoup plus ouverts, les passages en forêt bien plus lumineux... et même s'il y a des chasseurs, on n'entend pas les tirs des braconniers dès l'aube ! (il paraît que c'est le sport local, mais on en sait pas plus. Le concept ne nous attire pas particulièrement...)

Bonne semaine à tous !

Et cette semaine, moi aussi je pars bosser à la ville : un mois de stage CCI sur la création d'entreprise. Un beau programme en perspective, même si ça va me manquer de passer du temps au jardin je crois. Mais je serai peut-être moins fatiguée, alors plus dispos pour vous présenter les photos du jardin que je vous ai préparées...

A bientôt,

Béné

20 mai 2017

Merci les collègues !

Bonsoir,

Ce message commence par un grand merci, à tous mes "anciens" collègues qui m'ont offert un très beau et pertinent cadeau de départ : franchement, ça vaut le coup de partir ;-)) ! On peut revenir pour repartir ????

Alors pour partager un peu, je vais essayer de vous raconter ça par le menu (et vous allez voir que le mot n'est pas choisi par hasard...).

Tout à commencé hier soir : petit tour pour saluer les chats (sniff, c'est dur de les laisser), les poules, et les ânes confiés par les voisins pendant leurs vacances, ouvrir la serre et les châssis, vérifier que personne ne manque d'eau. Heureusement, il devrait faire beau mais pas trop chaud, c'est cool.

Puis départ, direction la Sologne. C'est la 1ere fois que nous y mettons les pieds. Il y a 2 heures de route, direction Paris. C'est une région très différente de notre Creuse d'adoption que nous découvrons, avec ses forêts et ses étangs. Une impression très différente du paysage de haies auquel nous nous sommes très vite habitués.

Nous dormons dans une chambre d'hôtes, dans une authentique locature Solognote. J'avoue, je ne connaissais pas la signification précise du mot locature avant ce matin et les explications de notre hôtesse. En fait, c'est une ancienne matairie, maison habitée par les métayers qui travaillent la terre sans en être propriétaires. Dans un parc-forêt de plus de 4 hectares, avec un petit étang.

ste marthe - 2 (1)

ste marthe - 3 (1)

Nous avons fait un petit tour le soir même : le sol ressemble à un épais tapis dans lequel on s'enfonce un peu (mais on est maintenant équipés de bottes !). Je pense que même quand il ne pleut pas, ça reste relativement humide. Puis nous sommes arrivés sur l'étang, à la tombée de la nuit. Au premier plan, les iris d'eau, avec de magnifiques fleurs jaunes. Au second plan, l'étang avec une légère brume qui s'élève devant la forêt. Et pour que le tableau soit complet, ajoutez le croassement des grenouilles, et d'autres sons étranges que nous n'avons pas su identifier, mais qui donnaient au tableau une ambiance très forte, pas vraiment rassurante... Limite, on s'attendait à voir disparaître dans l'eau le fantôme d'une dame blanche... (et pourtant, vous savez que je ne suis pas portée sur la poésie ! Parfois un peu sur la bonne bière, mais pas ce soir là ! )

Le lendemain, lever aux aurores pour aller faire quelques photos, dont voici le résultat, forcément bien inférieur à la réalité.

ste marthe - 1 (1)

Ensuite, petit déj copieux, et départ pour la Ferme de Sainte Marthe, où Hervé Valoteau nous attend avec un petit groupe pour cette formation jardinage bio et plantes sauvages. Le matin, on parle du sol : comment le maintenir vivant, l'amender et en prendre soin. C'est l'occasion de poser des questions sur nos 2 premiers mois de pratique. 

A midi, super repas bio et végétarien, que je vous résume en images :

ste marthe - 1ste marthe - 2ste marthe - 3

Très beau et très bon ! Je note les idées pour le resto. Ce qui est chouette, c'est que je sais faire les différents éléments, mais qu'il faut que j'aprenne à les mettre en valeur : c'est pas tombé dans la photothèque d'une aveugle !

L'après-midi, on visite le jardin Mandala de la ferme. C'est l'un des plus grands de France : 4000m2. En résumé, c'est un jardin en cercle, dont les entrées aux 4 coins cardinaux représentent les différents éléments : la terre pour les légumes racines, l'eau pour les légumes feuilles, le feu pour les légumes fruits... je simplifie à l'extrême ! Mais il est clair qu'il se dégage un sentiment très apaisant dans ce beau jardin, qui ne manquera pas de nous inspirer...

ste marthe - 4

Beaucoup d'échanges et de questions, qui nous entraînent jusqu'à 19h passé !

Et je vous passe le petit repas dans Romorantin, charmante petite ville de pierre et d'eau.

Merci, et à demain pour la 2eme journée ...

Bises

Béné

28 avril 2017

Le menu du vendredi

Bonjour !

Le menu du vendredi est de retour !

Pour ne rien vous cacher, la semaine dernière, je n'étais vraiment pas en forme : une bonne angine, plus de voix... et donc aucune envie de parler cuisine !
Mais zhou ! c'est passé, et comme le temps s'est rafraîchi, voici un menu du vendredi un peu revigorant !

Entrée

Velouté carottes gingembre aux cacahuètes !

Plat

Courgettes au citron confit

Dessert

Tarte à la rhubarbe à l'ancienne

 

Allez, on se lance !

soupe carottes

Pour la soupe, ça pourrait presque tout venir du jardin, mais ce n'est pas encore le cas, puisque je dois avoir une dizaine de carottes qui ont montré le bout de leurs feuilles. Je ne sais pas combien de temps il va falloir attendre, mais je crois que ce n'est pas pour demain ! 

Et pour le gingembre, je ne sais pas si vous savez que ça peut pousser ici. En voici la preuve en photo :ginger - 1

Alors, autant pour les carottes, j'espère récolter cette année, autant pour le gingembre, je n'en ai pas la moindre idée !

Bon, revenons à notre soupe. En fait, c'est là que je me rends compte que ce n'est pas une soupe au gingembre (une classique) que j'ai préparée, mais aux cacahuètes ! Mais je n'ai pas envie de supprimer la photo du gingembre (je me suis pelée pour la faire cette photo !)

Alors je vous la laisse, et pour le coup, on sort les cacahuètes natures (de préférence, pas les grillées et salées de l'apéro !) que je ne suis pas en train de faire pousser du tout !

Mais on commence par faire cuire un petit kilo de carottes : on fait dorer quelques échalotes dans l'huile d'olive, on ajoute les carottes coupées en rondelles. Au bout de 5 minutes, on ajoute du bouillon de légumes (l'équivalent d'un cube) et on couvre d'eau (on pourra en ajouter si besoin, mais déjà on peut monter 2-3 cm au dessus des carottes). Ça prend une vingtaine de minutes pour cuire (il ne faut plus de résistance quand on pique une fourchette).

Pendant ce temps, soit vous en profitez pour arroser les plantes, soit vous vous rendez compte comme moi que vous n'avez finalement pas de purée de cacahuètes, mais seulement des cacahuètes (c'est déjà ça !). Alors il faut faire la purée ! Facile en fait : mettez 2 poignées de cacahuètes dans votre mixer, et allez-y à fond (enfin, pas trop quand même, c'est mieux si ça ne chauffe pas !). Au début, ça fait des miettes de cacahuètes. Mais en persévérant, ça devient une belle purée, que vous aurez coeur à rendre homogène. Quand c'est le cas, vous ajoutez les carottes avec leur bouillon (peut-être en plusieurs fois) et vous mixez bien le tout. Si c'est trop épais, vous aurez du mal à obtenir un beau velouté, alors ajoutez de l'eau ou du lait végétal.

Pour servir, décorez avec des feuilles de coriandre ou de cerfeuil, ou encore de persil, bref, un peu de vert que vous avez sous la main ! 

Recette inspirée du livre "Des soupes qui nous font du bien" aux éditions La Plage.

Vous tenez votre entrée ! On passe aux courgettes !

courgette citron confit

 

Cette fois, je peux vous montrer les photos des courgettes, il en faut bien ! oeuf - 3

Vous pouvez ne pas les éplucher du tout (évidemment, elles sont bio vos courgettes !), ou leur faire un petit pyjama rayé !

Ensuite, faites les revenir avec des oignons, puis ajoutez sel, poivre et les citrons confits coupés en petits morceaux. A vous de voir la quantité en fonction de votre goût, sachant que le citron confit parfume beaucoup. 

Il est assez facile de faire le citron confit : il suffit de faire cuire avec un peu d'eau vos peaux de citron pressés, que vous aurez

citron - 1

pris soin de choisir bio / non traités. Vous pouvez ensuite mixer le tout et en ajouter dans vos sauces de salade, c'est extra. Mais comme on ne peut pas tout faire tout le temps, il est aussi possible d'en trouver en supermarché, généralement dans le rayon Maghreb.

Voici la marque que je trouve le plus souvent. Attention, il existe plusieurs types de citrons confits, qui n'ont pas le même goût. Ceux-là sont des citrons Beldi (une variété de citrons originaires de Marrakech).

Vous pouvez accompagner ces courgettes avec du riz, ou pourquoi pas de la semoule avec quelques raisins secs ? 

 

Bon, il est temps de passer au dessert !

gateau rhubarbe - 1Navrée, le temps que je pense à faire la photo, le gâteau était quasiment englouti ! C'est qu'il n'était pas mauvais, surtout que je ne suis pas encore copine avec le four, il a donc mis des heures à cuire, et on l'a donc dévoré encore bien chaud...

Pour le faire, commencez par la pâte de type sablée, car il faut la laisser reposer au frigo au moins 20 minutes. Il parait que ça permet au gluten de la farine de se détendre, ce qui fait qu'ensuite quand on étale la pâte, elle ne se rétracte pas.

Voici ma version vegan de la pâte sablée aux amandes : mondez 50g d'amandes et mixez-les à fond avec 50g de sucre (si votre mixer n'est pas très puissant, ou que vous n'en avez pas, prenez des amandes en poudre et du sucre glace !). Ajoutez 120 grammes de margarine vegan à la noix de coco (magasins bio) et 150g de farine. Ajoutez juste ce qu'il faut d'eau pour faire une pâte à tarte. Faîtes reposer au frigo pendant que vous préparez le reste.

Pendant ce temps, faites cuire la rhubarbe coupée en gros morceaux dans un peu d'eau et de sucre. Le but n'est pas qu'elle soit cuite, mais de récupérer un sirop que vous ferez ensuite réduire pour verser sur la tarte juste avant de servir afin qu'elle brille de mille feux. Si vous n'êtes pas bling bling (ou que vous êtes quasi certain d'oublier), vous pouvez simplifier...

Foncez votre moule à tarte avec la pâte, et faites la pré-cuire. Posez dedans les morceaux de rhubarbe, puis la migaine (c'est un mot lorrain il me semble, que les pâtissiers doivent appeler un "appareil" ) que vous aurez préparée dans le mixer avec 1 ou 2 oeufs, une grosse cuillère à soupe de purée d'amande blanche, du sucre et du lait végétal.

Y'a plus qu'à faire cuire, une demie heure a priori à 200° (là, c'est une supposition, vu que moi elle est restée une heure et demie dans le four !)

Voilà, à vous de jouer !

Mon objectif n'est pas de vous donner des recettes clé en main, il y a plein de livres de gens plus qualifiés que moi pour ça. Mais plutôt de vous donner envie de tester de nouvelles recettes. Dites-moi si c'est parfois le cas, si vous trouvez que les indications bien que light sont suffisantes (ll s'agit de laisser plein de place à votre créativité !). Faites-moi part de vos variantes ! Amusez-vous et régalez-vous !

Bon week end !

Béné

 

 

27 avril 2017

Il neige !

Bonjour à tous,

Mais non, c'est pas vrai, c'était hier qu'il neigeait. Mais de la neige fondue hein, on a pas eu besoin de sortir les skis de fond pour aller se ravitailler !

Voici quelques infos de par ici :

oeuf cane - 1

 

D'abord, j'ai envie de vous montrer ce que les poulettes, qui se sont remises de leur choc post-traumatique, nous ont offert, comme si elle voulaient rattraper le temps perdu : un oeuf de cane !

Non, ce n'est pas une blague, il n'y a pas de trucage !

Côté poules, il n'y a plus qu'un soucis : la Grisette qui ne veut plus quitter le nid ! Du coup, comme malgré le nombre de nichoirs, elles veulent toutes pondre au même endroit, on les retrouve parfois empilées les unes sur les autres ! 

Et il faut aller chercher les oeufs sous la Grisette, qui manifeste son mécontentement, malgré nos caresses !

 

Ensuite, je vous montre un peu les fraisiers (ceux de dehors, car ceux de la serre, vous les avez déjà vus, et la seule différence, c'est qu'on a mangé les 3 fraises : excellentes !):

Avant

Pendant

Après

oeuf - 5 oeuf - 6 oeuf - 7

 

Avant : C'est un peu la jungle ! Le paillage de l'an passé s'est intégré dans le sol, et on ne les voit plus trop.

Pendant : Une veille polaire rouge a fait les frais de l'opération fraisiers ! Pourquoi ? Parce qu'on a lu dans un livre que les fraises murissaient plus vite et avaient plus de goût si elles étaient sur un paillage rouge. Ca vous semble farfelu ? A nous aussi !

Mais j'avais une vielle polaire rouge que je ne pouvais plus voir en photo, alors l'occasion était trop belle de faire une pierre 2 coups ! (c'est très permaculturel, ça :-)

Après : Le nouveau paillage est mis en place : à défaut de foin que nous n'avons pas encore trouvé, on a fait sécher l'herbe coupée entre les parcelles cultivées.

Pour l'instant, c'est plein de fleurs, il va encore falloir patienter. 1 mois ?

Voilà, je m'arrête là pour aujourd'hui, sinon mon burndown chart (1) va être lamanentable à la fin de la semaine !

A demain pour le menu du vendredi !

Béné

(1) : explications à venir dans un prochain message !

20 avril 2017

Petit coup de blues : des châssis, des repiquages et ça repart !

Bonjour !

Et oui, vendredi dernier, premier petit coup de blues : après une journée sans répis, comprenant la recherche d'un marché pour nous approvisionner en légumes bio ou au moins locaux, et 2 aller-retours à une petite heure de là (35km !) pour aller chercher 4 cuves à eau de 1000l chacune, je vais nourrir les poules et voir s'il y a des oeufs. Et au lieu de trouver des oeufs, j'ai trouvé 2 poules mortes, probablement tuées par une fouine.

C'est pas sympa comme découverte. En plus, parmi les 2, il y en avait eu très différentes des autres, la seule que l'on pouvait caresser, et elle était très douce. Même pas une petite photo à vous montrer ! C'est tristounet. Depuis, il y en a une qui ne quitte plus le nid, je ne sais aps si c'est lié.
Et pour couronner le tout, Laurent a eu droit à une grosse frayeur : l'annonce qu'un chat gris et blanc s'est fait écraser. Et bien sûr, pas de Malow à la maison. Gros stress, et vérification sur le bord de la route. Finalement, ce n'est pas notre Malow. Mais le stress reste là, et même lorsqu'il me raconte l'histoire alors que Malow est avec nous, ça me fait une grosse angoisse, car ça devient une triste possibilité.

Bref, pas bien dormi cette nuit là, ni les suivantes en fait !

Et puis, le rythme effréné revient : il faut repiquer en godet individuels les semis que j'ai fait en bacs. Comme ce sont essentiellement des salades, je ne veux pas utiliser les godets en plastique qui sont trop grands (ça suffit les aller-retours à la jardinerie pour acheter du terreau semis ! Je les prends pourtant par 3, mais c'est encore pas assez !) Du coup, j'avais envie de faire des mini mottes sans godet. Et sans mini motteuse ! Gain de place et de terreau. J'ai misé gros dessus, j'espère que ça va le faire, même si j'ai un peu (humour !) de marge pour les pertes. En 2 jours, j'ai repiqué :

100 salades feuille de chêne à couper
125 oeillets d'inde
65 Juliennes des dames
125 amaranthes
125 salades Reine de mai
54 choux romanesco
60 cosmos
35 brocolis (j'ai un peu lâché l'affaire à la fin, certains sont restés en bacs, on verra ce que ça donne).

Et à côté de ça, une quarantaine de tomates, de variétés différentes. Voilà ce que ça donne dans la serre :

semis - 3semis - 1 (1)

semis - 2 (1)

semis - 1

semis - 2

 

De son côté, Laurent n'a pas chômé non plus, et nous a préparé quelques châssis en châtaignier (c'est prévu pour durer !). En effet, on a préparé les parcelles au tout début de notre arrivée, mais je n'arrivais pas à me lancer (l'angoisse de la terre nue est aussi forte que celle de la feuille blanche !). Sur une partie, il a planté les patates, échalotes et bientôt les oignons.

Et pour les miennes, ces châssis me permettent d'y voir plus clair, et je protéger les semis. Pour l'instant, il n'y a que les épinards, mais ça devrait bouger ce WE ! Les châssis vont aussi nous faciliter le paillage, que je prévois avec l'herbe des tontes à défaut de foin.

En attendant, Malow se charge de l'amendement du sol ! Autant, il a compris qu'il ne fallait pas marcher dans les bacs de la serre, autant ceux là, c'est pas encore gagné !

 

semis - 4

Au premier plan, c'est un pied d'artichaud.

Voilà ! Finalement, ça prend du temps ces petits articles, alors le menu du vendredi est prêt, mais ça sera pour plus tard !

A bientôt,

Béné

13 avril 2017

La recette du vendredi !

Bonjour,

Je reste sur mon élan pour vous présenter la 2eme recette du vendredi ! Et presque menu du vendredi ! Mais avant pâques, il ne serait pas convenable de manger un dessert, si ?  ;-))

Entrée :

Timbale de taboulé de chou fleur

Plat :

Tarte salées aux blettes et graines de moutarde, salade Umuboshi

Pas de dessert !

 

Bon, c'est toujours pas ça pour les photos, mais ça donne toujours une idée...

Pour le taboulé de chou fleur, fastoche : mixer le chou-fleur (cru !), assaisonner, décorer, c'est fini !

Sur la photo, ce sont des "poivrons gouttes" (achetés en boite, marque Sabarot, en supermarché). Découvert récemment, je suis sous le charme, du coup, vite, vite, une commande de graines chez Kokopelli !

taboulé chou fleur - 1

Je vous propose ensuite de cuisiner les blettes qui sont peut-être arrivées dans votre panier AMAP !
Elles trouvent parfaitement leur place dans une tarte salées aux blettes et graines de moutarde, accompagnée de sa salade verte au vinaigre Umebosi.

Pour la tarte : faire revenir un oignon, et quand il est bien doré, déglacer avec du vinaigre Melfor. 

tarte blettes - 4

Ajouter les blettes (blancs et vert) coupées en morceaux, puis des graines de moutarde. Laisser mijoter (mais ne les oubliez pas sur le feu... expérience vécue !)

Mixez 3 oeufs avec environ un verre de lait végétal, un peu de persil haché. Mélangez avec les blettes, salez à votre goût. Saupoudrez de fromage râpé (de la bûche de chèvre pourrait aussi être sympa) Honte à moi, je n'ai pas trouvé d'alternative végétale pour l'instant... Cuire dans le bas du four, entre 180 et 200°C.

tarte blettes - 2

Pour la salade, avez-vous déjà goûté le vinaigre de Umebosi ? L'ume, c'est une prune acidulée japonaise, qui est séchée puis lactofermentée (plus de détails). A priori, plein de bonnes choses pour la santé ! 
Pour les Grenoblois, vous la trouverez au Carré asiatique, à SMH, avenue Gabriel Peri (à côté du bureau quoi ! Et en bio en plus !). Pour aller vite, il y a la version sauce, sans huile.

tarte blettes - 1

Sinon, dans les magasins bio (notamment Biocoop), on la trouve sous forme de purée, que l'on peut ensuite ajouter à une sauce.

tarte blettes - 3

On y trouve la saveur Umami, la 5eme saveur avec le salé, le sucré, l'amer et l'acide. Les français sont peu habitués à en entendre parler, sa caractérisation nous vient du Japon.

Pour ma part, j'ai découvert le mot Umami lors du stage de gastronomie sauvage que nous avons fait avec François Couplan, et surtout Keikko. Difficile à définir : quand on goûte la pâte d'umebosi pure, c'est un peu le goût du sel sans être salé ! Mais qu'importe les mots, je trouve que ça donne un super goût ! Une belle salade verte avec cette petite sauce pas banal, c'est déjà le début du voyage !

Et, voilà, maintenant, c'est à vous de jouer ! Et j'attends vos commentaires si je vous ai convaincu d'essayer !

A bientôt !

Béné

7 avril 2017

Le menu de la semaine...

Bonsoir,

Avant de passer à table, voici quelques informations complémentaires sur les arbres que nous avons greffés en mars. J'espère que cela répondra aux attentes de Monsieur + !  ;-))

Les porte-greffes étaient les variétés suivantes :
MALUS VF M9 ( Pommier )
MALUS VF M26 ( Pommier )
MALUS SYLVESTRIS ( Pommier franc )
PYRUS COMMUNIS ( Poirier franc)
MESPILUS GERMANICA ( Néflier )
PRUNUS AVIUM ( Merisier )
PRUNUS CERASIFERA ( Myrobolan )
PRUNUS MAHALEB ( Ste Lucie )

Chacun a des propriétés différentes en termes de port, de vigueur, de résistance aux maladies. Et dessus, nous avons mis les fruitiers suivants : 

Pomme gala, Pomme Melrose, Pomme non identifiée, Pomme rouge, Pomme Golden, Prune Reine-Claude, Mirabelle, Quetsche, Poire, Nashi, Abricot, Pêche, Cerise, Néflier.

Bien sûr, tout le monde n'est pas compatible dans ce petit monde, mais je suis totalement incapable de vous dire qui on a mis sur quoi, ni combien...

Et maintenant, à table !

Pourquoi ? Simplement en écho avec la belle journée surprise qui m'a été offerte il y a 15 jours : un cours de cuisine végétale avec toute l'équipe, carnivores compris ! Il me semble avoir entendu : tiens, c'est pas mal, il faudrait qu'on ait des idées de menus comme ça toutes les semaines....

Alors, toutes les semaines, je ne crois pas, en tous cas pas pour l'instant, vu la difficulté que c'est de se poser devant l'ordi : en journée, il y a trop de choses à faire, notamment pour profiter du soleil et de l'arrivée du printemps, et le soir, je n'ai qu'une idée en tête : aller dormir !

Mais là, c'était journée sans jardinage (noeud lunaire oblige : interdiction de semer ;-)), alors je me suis mise à la cuisine, et voilà le menu :

Entrée :

Toasts de faisselle de chèvres à l'ail des ours

Plat :

Chou chinois et nouilles sautées

Dessert :

Mini-cakes à la rhubarbe du jardin

En fait, j'aurrais aimé vous montrer tout ça avec de belles photos, mais si j'attends de tout faire bien, vous aurez l'âge de manger de la soupe avec une paille, alors tant pis, recette avec les photos du téléphone, en espérant qu'elles ne vous coupent pas l'apétit !

Pour l'entrée, il faut préméditer le coup, et préparer à l'avance du pesto d'ail des ours. Comme par hasard, c'est la saison, et la cueillette a été faite mercredi soir. Les feuilles sont simplement hachées, puis mélangées avec du sel et de l'huile d'olive. Comme par le passé j'ai eu des pots qui ont fermenté, cette fois, les provisions iront directement au congélo !

ail - 2ail - 1

ail - 3ail - 2 (1)

Ensuite, c'est tout bête : un peu de faisselle de chèvre, un peu de pesto et quelques tours de moulin de baies, c'est prêt, plus qu'à tartiner !

Pour le plat principal, c'est encore plus simple : émincer le chou chinois, et le faire revenir avec un oignon. Ajouter quelques cacahuètes natures, un peu de Tamari. Au moment de servir, 1 ou 2 gouttes d'huile essentielle de Gingembre (excellent cadeau, qui donne une super touche exotique à l'ensemble). Sinon, remplacez l'huile essentielle par du gingembre frais râpé, ou de la citronnelle. 

En parallèle, faire cuire des nouilles chinoises, puis les faire revenir avec du tamari.

ail - 3 (1)

ail - 4 

Et enfin, on passe au dessert !

J'ai adapté la recette du "Grand livre Marabout de la pâtisserie facile", en remplaçant le beurre par de l'huile de coco, le lait par du lait végétal et en faisant tout ça au robot, ce qui fait que c'est encore plus simple !

- couper 250g de rhubarbe en tronçons de quelques centimètres, et les mettre à cuire avec 100g de sucre et 60 ml d'eau une dizaine de minutes. Retirer les morceaux quand ils vous semblent bien (il suffit d'en mettre un peu plus pour prélever des échantillons... mais dur dur de s'arrêter de goûter !). Laisser le sirop sur le feu pour obtenir une belle consistance.

- mixer 40g d'amandes (enlevez la peau) avec 125 ml de l'ait d'avoine. Ajouter 50g d'huile de coco un peu fondue, 110g de sucre en poudre, 2 oeufs, 150g de farine et un peu de levure.

- verser dans des moules individuels, et cuire 10 min à 180, puis poser les bâtonnets de rhubarbe sur le dessus et refaire cuire 15 minutes.

- servir tiède avec le sirop de rhubarbe qu'on a préparé au début.

ail - 1 (1)

Pour une fois, je suis plutôt contente de ce dessert de saison !

Dites moi si vous vous lancez !

Bon week-end et à très bientôt !

Béné

31 mars 2017

Bienvenue à bord !

small malow

Je suis ravie de vous accueillir sur mon petit blog sans autre prétention maintenant que de partager avec vous quelques moments au fil de notre projet.

Pour ceux qui voyageront dans les articles passés, vous y trouverez des réalisations en scrapbooking, en carton, en tissus ou dans ma cuisine.

A partir de 2017, les articles seront plutôt orientés sur la permaculture, le jardin, la cuisine ... et la découverte de notre terre d'accueil, La Creuse.

Les publications sont assez irrégulières, alors je vous suggère de vous abonner (à droite) pour recevoir un petit mail lorsque je publie un nouvel article (abonnez-vous aux articles, pas aux newsletters). Et s'il vous plait, ne cochez pas la case Anonyme, car j'aime bien savoir à qui j'écris, et il n'est pas impossible que je supprime les comptes masqués... 

Et maintenant, je vous souhaite une bonne lecture... et j'attends vos commentaires avec impatience !

Bises

Bénédicte

 

17 mars 2017

2 mois de suspens... ou 3 !

Bonjour et bienvenue aux arrivés de mars !

Mi-mars, nous avons rejoint Walter et le groupe Permaculture Creuse pour une séance d'initiation au greffage des arbres. 

Belle occasion également pour découvrir la pépinière permacole de Walter, Atmosvert. Quelques images :

La 1ere étape : se protéger le pouce ! Puis tailler le greffon...

IMG_7306IMG_7305

les mettre en contact, puis les "scotcher" au buddytape...dans le porte-greffe préalablement fendu !

IMG_7372IMG_7400

IMG_7411

De retour à la maison avec notre centaine de scions, il nous a fallu 2 jours pour trouver le courage de nous attaquer à la tâche...et mardi matin, ça y est, on s'est lancés.

table

J'en profite pour remercier Dominique (notre Titi !), Sylvain, Benjamin, Patricia et Christophe, Maria qui nous ont généreusement alimentés en greffons divers et variés. Et Perrine pour les photos ! Sans oublier Walter pour l'achat des scions et la mini-formation !

pépinière

En gros, ça nous a pris de 8h30 à 17h pour greffer tout ce petit monde, et encore 3 heures pour planter tout ça en "pépinière" puis couvrir de paille (pratique la maison en paille pour se fournir en matière première ;-))

 

Au final, à 21h, Laurent finissait de vider les derniers arrosoirs à la frontale...et dans 2 mois, on devrait savoir si les greffes ont marché ou non... A vrai dire, je ne sais même pas combien on a fait de greffes pour chaque variété, et je n'ai pas encore trouvé le temps d'aller compter...

Je ne détaille pas plus les gestes du greffage en lui même, je trouve que c'est prétentieux tant qu'on ne connaît pas notre taux de réussite, ou d'échec, c'est selon... mais c'est une belle expérience, même si c'était vraiment dur de choisir, à la fois les porte-greffes, et ensuite les greffons. Avec le peu de recul qu'on a, il me semble que c'est quelque chose à faire posément, en sachant ce qui se cache derrière les différents porte-greffes et en sélectionnant vraiment les greffons. Pour le coup, on a tout fait à l'aveugle !

On ne sait même pas vraiment où on va planter les arbres qui auront repris : dans la prairie attenante à la maison, ou dans le pré un peu plus loin ? L'idée initiale était de créer une haie nourricière, mais ce sera peut-être plutôt un jardin forêt. La pépinière nous donne un peu de répit pour y réfléchir... 

Je vous souhaite une bonne semaine !

Béné

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Les p'tits trucs de Béné
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